où l’art se met au service de la santé globale des personnes et des communautés.
-- Mission --
Liliane Pellerin offre aux personnes et aux communautés des opportunités d’intériorité et de communication par l’art introspectif (atelier d'écriture et spectacle dialogue) qui contribuent à :
o Interpeller la créativité et favoriser la résolution de problème
o Assainir la relation à soi et aux autres
o Favoriser l’autodétermination et libérer des dépendances
o Améliorer la santé holistique
o Exprimer et apaiser des souffrances
o Créer des liens et faire du maillage social, favoriser l’inclusion sociale
o Favoriser l’introspection, les prises de conscience et initier des changements individuels et collectifs
Par la création introspective, Liliane Pellerin poursuit une quête humaniste; en osant la fragilité, elle rejoint la jonction de l’intime et du collectif et ouvre un dialogue authentique avec l’autre afin de transcender l’oppression intégrée, d’unir les apparents opposés et de transformer le verbe vivre en un lieu où il est possible de respirer, ensemble.
Qu'est-ce que le Spectacle dialogue?
-- EN SAVOIR PLUS SUR LE SPECTACLE DIALOGUE --
Inspiré par la rencontre marquante avec des femmes victimes de violence, ce spectacle dialogue vise à créer un espace de discussion où cohabitent fragilité et courage. Avec mes chansons, nées d’un désir de s’appartenir plus profondément, j’ouvre un dialogue. Liliane Pellerin, artiste et intervenante sociale de métier, invite les personnes à parler de ce qui résonne ou simplement se déposer dans le creux des chansons. À travers cet échange, en mot ou en présence, le verbe vivre se transforme en un lieu où il est possible de respirer, ensemble.
« Quand mes chansons rencontrent les femmes, l’affinité éclaire nos traversées vers une plus grande souveraineté. Nous nous reconnaissons, debout l’une devant l’autre avec tout ce que l’on porte de fragilité et de force. » LP
-- But --
S’offrir à la fois l’intériorité et l’espace pour exister parmi le groupe avec ce qui est présent en soi
Ce spectacle de chansons est un prétexte d’intériorité, d’expression, de réflexion et d’échange sur des enjeux personnels et communs
Thèmes : autodétermination, fragilité, connexion à soi et à l’autre dans un rapport authentique
Pour recevoir le spectacle dialogue dans votre organisme ou lieu de rencontre : lilianepellerin.artiste@gmail.com
-- EN savoir plus sur les ateliers d'écriture introspectives --
« Il existe une sécurité dans laquelle on peut se déposer en étant présente à soi-même, l’écriture trace le chemin pour s’y rendre. ». Lors de ces ateliers de groupe, Liliane Pellerin guide les personnes avec des exercices à la fois techniques et ludiques, inspiré de sa démarche, des outils ramassés tout au long de son parcours marginal (voir BIO), afin qu’elles puissent emprunter des chemins nouveaux, voire surprenants, pour aller à la rencontre d’elles-mêmes. À leur rythme, et avec l’écriture comme éclaireuse, elles peuvent traverser des résistances et ouvrir un passage vers un espace plus grand pour exister.
-- But --
S’offrir, se créer un espace intime en soi et le visiter par l’écriture.
Ces ateliers permettent d’approfondir l’intériorité et l’expression de soi : un outil de connexion et d’émancipation individuelle et collective.
Pour planifier un atelier ou une série d'ateliers dans votre organisme ou lieu de rencontre : lilianepellerin.artiste@gmail.com
Par Liliane Pellerin
-- DÉMARCHE PERSONNELLE QUI INSPIRE LE PROJET --
Écrire a toujours été pour moi un prétexte de ressourcement. J’entre dans l’écriture par la porte du besoin de me connecter avec moi-même et, rapidement, je me retrouve dans un lieu de libération personnelle, de réappropriation de mon pouvoir sur ma vie. J’y confronte mes résistances à vivre libre, mes peurs d’habiter qui je suis, mes lieux de soumission où je n’arrive pas à rester droite, devant l’Autre. Je les observe dans leurs angles morts, les macère au fil des mots, les transmue parfois jusqu’à m’ériger en mon axe. J’en reviens plus ancrée, plus consciente, comme chargée d’une lucidité plus vaste, d’avoir vu, d’avoir nommé, d’avoir porté à la lumière de l’aube, les nuits qu’il faut transmuer pour devenir un peu plus libre qu’hier, un peu plus entière. La création devient alors un acte de souveraineté intérieure.
-- GENÈSE DU PROJET --
Le germe de ce caractère social de mon projet artistique avait été planté dans mes terres malgré moi lors de l’événement de lancement de la Marche mondiale des femmes en Mauricie, le 8 mars 2020. J’avais été invitée par la TCMFM pour porter artistiquement le flambeau de la revendication sur les violences vécues par les femmes. La demande m’avait d’abord ébranlée, je l’avais trouvé lourde à soutenir, à élever. Il s’est alors passé l’imprévisible: en fouillant mon répertoire, j’ai reconnu dans mes oeuvres une affinité sincère avec la « cause » : parce que je m’intéresse à la libération des êtres humain.e.s, au rapport égalitaire, parce que je m’intéresse à ce que ça prend pour guérir du pire, autant individuellement que collectivement, je ne pouvais plus me défiler. Je portais ce flambeau même avant qu’on me le donne.
Quelques mois plus tard, je suis allée chanter en pleine pandémie pour les femmes qui étaient hébergées à l’Auberge Madeleine à Montréal. Là-bas et à travers le dialogue spontané qui s’est organiquement installé entre les chansons, j’ai réalisé à quel point TOUT ce que j’écris résonne avec ces femmes qui cherchent le chemin de réappropriation de leur pouvoir personnel après l’avoir laissé dans les mains de l’Autre trop longtemps... J’ai senti que les femmes avaient besoin de lumière sur le chemin, et aussi d’espace pour respirer, s’exprimer, et que mes chansons avaient joué ce rôle.
J’ai donc eu envie d’aller au bout de ce potentiel évident et construire l’expérience de façon plus officielle.
À l’automne 2022, je terminais la création d’un premier spectacle solo complet. À la fin de la création et grâce à un partenariat de confiance avec la maison Le Far, j’ai rencontré les femmes hébergées pour leur présenter le spectacle et ouvrir la discussion, et nous avons vécu l’évidence: en prémisse, deux ateliers d’écriture que je guidais comme je guide ma propre démarche de création ont permis de s’apprivoiser, dans le respect des fragilités et du rythme de chacune, de baisser les gardes pour arriver à soi avec une plus grande authenticité. Le spectacle dialogue, qui terminait la série de rencontres, s’est vu devenir un espace de douceur sécuritaire pour qu’émergent sans danger de grandes vulnérabilités et, ainsi, se libère le poids de peines profondes. Ce combo m’est apparu parfaitement orchestré pour considérer cette proposition profondément riche pour oser l’offrir à d’autres organismes, d’autres maisons d’hébergement, et TOUTES LES PERSONNES qui tentent de se libérer de la transmission des souffrances pour arriver à guérir, collectivement.
— BIO —
Autodidacte, j’accouche de ma première chanson intimiste au bord d'un lac indomptable de la haute Mauricie où je retourne souvent pour respirer.
Je suis formée en techniques de travail social et je travaille avec les personnes les plus vulnérables de notre communauté pendant 10 ans avec l’équipe de l’organisme Point de Rue (et Coop Les Affranchis). Au fil des années, je développe mon approche en intervention par les arts, en mettant en place des ateliers d’écriture et de création thérapeutique: je découvre le potentiel mobilisant, voir rédempteur, de l’écriture. Je dirige des projets d’inclusion sociale par les arts qui impliquent artistes, intervenant.e.s sociaux.ales, chercheur.e.s en psychoéducation et personnes rejointes: notamment, les recueils inclusifs Le peuple arpenteur (2018) et Sonder la terre (2021).
En marge de mon implication sociale, je passe par quelques leviers établis de l’industrie musicale québécoise pour faire évoluer ma démarche d’auteure-compositeure-interprète parmi mes complices de métier: l’École nationale de la chanson en 2012, le Festival de la chanson de Petite-Vallée en 2012, le Festival de la chanson de Granby en 2016 dans le Grand concours et en 2019 dans le cadre des Vitrines musicales, les Chemins d'écriture du festival de Tadoussac en 2018.
De 2015 à 2021, j’étudie auprès de Pol Pelletier, femme de théâtre féministe et pédagogue sociale. J’apprends à travailler mon expression avec les 7 lois de la présence, processus à travers duquel j’approfondis le sens et la justesse de ma démarche d’artiste, notamment en conscientisant la danse de l’inconscient qui régit la création, et la guérison.
Comme artiste, je fais paraître trois albums teintés de la création collective, tous disponibles sur les plateformes numériques : Grignoter l’exil (réalisation Jeannot Bournival, 2015), Dans l’ventre du pays pèlerin (réalisation Jeannot Bournival, 2018) et Pays pèlerin (Fränze Remixe) (2022).
Octobre 2022 assiste à la représentation de mon premier spectacle solo, Chansons tressées d’échine dressée, qui honore les rencontres avec des femmes hébergées pour violence conjugale. Il s’adresse à elles, et à celles et ceux qui traversent la dure initiation des souffrances et des oppressions intégrées pour apprendre à s’appartenir avec une plus grande souveraineté. Mon prochain album, créé en amont du spectacle, sortira à l'hiver 2024. D'ici là, les chansons qui marchent devant iront à la rencontre de l'Autre.